Barack Obama et le "tournant Sarkozy"
Dans la présidentielle américaine, il y aura peut-être avant le 6 mai et après le 6 mai 2012.
Le score de Nicolas Sarkozy était surveillé parce qu'il était le leader occidental incarnant le "guerrier" face à la crise.
Mais le score montre que l'opinion veut des "infirmiers" comme si la crise pouvait être gérée "en douceur" voire même en "douce".
Depuis une semaine, les discours d'Obama changent. Le candidat démocrate se veut le symbole de l'optimisme comme si l'opinion n'était pas prête à entendre un autre discours.
C'est le "rire" ou du moins la décontraction qui succèdent aux "sacrifices et aux larmes".
Il faut être cool et confiant. Il faut retrouver les mots qui plaisent à l'opinion : croissance, emploi ... même si les remèdes véritables sont autres dans les faits.
C'est une nouvelle narration de la crise. A surveiller.