Pour 68 % des Français, Valérie Trierweiler a "mal agi" avec son tweet
A la demande de VSD, Harris Interactive a réalisé un sondage sur la perception par les Français du tweet de Valérie Trierweiler qui a marqué la campagne d'entre-deux-tours des élections législatives, tweet dans lequel elle souhaitait « bon courage » au candidat PS dissident s'opposant à Ségolène Royal à La Rochelle. Cette enquête a été menée dans sa quasi-totalité avant l'annonce de la défaite de Ségolène Royal face à son adversaire Olivier Falorni. Il s'agissait de connaître la réaction des Français à ce tweet et plus largement de les interroger sur l'attitude qui convenait selon eux à la compagne du président de la République.
Que retenir de cette enquête ?
Une majorité de Français estime que Valérie Trierweiler a mal agi en envoyant un tweet de soutien à Olivier Falorni, adversaire de Ségolène Royal lors des élections législatives, et ce aussi bien vis-à-vis de son compagnon François Hollande (68%) que vis-à-vis de Ségolène Royal (62%).
63% des Français considèrent que Valérie Trierweiler, du fait de sa relation avec François Hollande, ne devait pas rédiger ce tweet, son statut de « Première Dame de France » nécessitant de la retenue.
Suite à cet épisode, les Français sont divisés sur leur souhait de voir Valérie Trierweiler continuer ou arrêter de s'exprimer via son compte Twitter. 48% font part de leur souhait de la voir poursuivre son activité sur son compte Twitter alors que 49% voudraient la voir arrêter.
Notons qu'à travers ce sondage, les sympathisants de Gauche jugent plus sévèrement l'attitude de Valérie Trierweiler que ne le font les sympathisants de Droite, de même que les femmes se montrent plus sévères que les hommes.
Méthodologie : enquête réalisée en ligne du 15 au 18 juin 2012. Echantillon de 1545 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus, à partir de l'access panel Harris Interactive. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l'interviewé(e).