Valérie Trierweiler ouvre un débat international
Le tweet de Valérie Trierweiler ouvre un débat international sur "l'emploi de Première Dame" et ce débat tourne en défaveur du nouvel exécutif français.
Quand un grand hebdomadaire français titre "qui est le chef ?", titre posé sur la photo du couple présidentiel, la question posée porte en elle ... la réponse.
Ce débat est catastrophique pour le nouveau Président Français parce qu'il le ramène à une case qu'il avait tout fait pour éviter : la faiblesse de son tempérament. Tout l'objectif de la campagne avait consisté à corriger cette image première. Or, ce tweet a effacé tous les efforts antérieurs.
Comment être le "Commandant en Chef" quand dans son propre couple l'ascendant est manifestement pris par le ... conjoint ?
Ce sont des "retours sur case" de ce type qui sont les plus redoutables car l'opinion se cristallise en se disant que "finalement c'était bien vrai".
Ce tweet sera à François Hollande ce que fut le Fouquet's à Sarkozy. L'opinion avait trouvé dans l'épisode du Fouquet's la légitimation de son appréciation sur le "candidat des riches". Le tweet est la légitimation pour l'opinion du "candidat mou". L'impact sera durable et va conditionner toute une grille de lecture durable sur la présidentialité de François Hollande.
De plus, dans la comparaison souvent conduite par la presse internationale, le "niveau" de ce tweet tranche avec les grandes causes considérées comme devant être conduites par les "Premières Dames". Michelle Obama est alors donnée en "modèle" avec son implication en faveur de la "mobilité pour la santé" ou de la cuisine saine.
Les comparaisons font alors encore plus de dégâts pour l'image extérieure de la France.