Voïna, Femen, Occupy, printemps érable ... : la contestation new look
La rue prend le pouvoir par une forme nouvelle de contestation : le spectaculaire inattendu, non programmable.
La contestation des pouvoirs passe désormais par une logique qui contourne y compris les partis d'opposition soupçonnés d'être pas assez radicaux ou de trop appartenir au système politique lui-même contesté dans son ensemble.
C'est une forme "sauvage" qui passe par le soutien populaire direct, inorganisé selon les structures traditionnelles.
Comment ces mouvements pourront-ils vivre dans la durée ? C'est l'interrogation principale face à de telles nouveautés qui méritent l'attention.
Comment se positionneront-ils lors de scrutins électoraux ?
Au Canada, les leaders du printemps érable ont fait le choix de la consultation démocratique en comptant leurs voix par des candidats "intégrés".
Pour Occupy, il faut surveiller les dernières semaines de la présidentielle de novembre 2012.
Pour les autres, la démocratie "transparente" est justement l'une de leurs revendications.
Mais il s'agit là d'un phénomène neuf et trans-frontières qui mérite l'attention.
Pour suivre l'actualité de la présidentielle US 2012 : décision2012