J - 8 : Barack Obama contre la vague du "tourner la page de la crise"
En 2008, Barack Obama a marqué d’abord le retour en force du leader de charme.
Il était en campagne permanente avec de très nombreux déplacements sur le terrain.
Ses déplacements produisaient toujours le même visuel : le rassemblement, l’action, le dialogue, la mobilisation.
En 2012, Romney a installé une autre logique
- il n’est pas possible de résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés (sous-entendu Obama et les démocrates),
- changer de dirigeant, c'est donc s'ouvrir une nouvelle chance.
C'est la logique du «tourner la page de la crise». La crise provient de comportements qui ne doivent pas se reproduire. Le système qui a créé la crise non seulement n’est plus crédible mais il devient fautif. Il faut donc évoluer vers un autre ensemble de règles porté par de nouveaux leaders.
Obama n'a pas assez capitalisé le passif des républicains dans la crise. Il vit le bilan 2008 - 2012 alors que le vrai bilan est au moins 2005 - 2012. Une séquence temps qui change alors la logique de la responsabilité de l'échec. Ce sera probablement le tournant des derniers jours que de ré-ancrer la crise chez la gouvernance des républicains.
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