Hélène Richard-Favre et les journées de la francophonie à St Pétersbourg
Dans le cadre des journées de la Francophonie 2013, une rencontre avec l’écrivain suisse Hélène Richard-Favre aura lieu le jeudi 21 mars à 12h00, Maison du juriste, 28 rue Tchaïkovski (salle des boiseries) (Collège Universitaire français St Pétersbourg).
D’origine française par sa mère, suisse par son père, Hélène Richard-Favre vit à Genève où elle a effectué sa scolarité et ses études universitaires. Licenciée ès Lettres, Hélène Richard-Favre a étudié les langues et les littératures russe, allemande et française, avant de se spécialiser en linguistique pour se consacrer à la recherche.
Tout en menant des travaux en épistémologie et histoire de la linguistique, elle a enseigné le français à la faculté des Sciences politiques de l’Université de Turin puis au Collège, à l’Ecole d’Ingénieurs de Genève et au Service des classes d’accueil et de réinsertion.
Depuis 2004, elle ne se consacre plus qu’à l’écriture. A cet égard, outre les diverses publications bilingues de ses recueils de nouvelles, l’envie d’un partage immédiat avec le lecteur l’a incitée à ouvrir un blog sur le site du journal La Tribune de Genève.
A l’occasion de cette rencontre, Hélène Richard-Favre présentera son dernier ouvrage bilingue paru en Russie : Nouvelles de nulle part.
Le titre de ce recueil de nouvelles s’inscrit dans la continuité des deux précédents, Nouvelles de personne (4e éd. М.: URSS, 2012) et Nouvelles de rien (2e éd. M.: URSS, 2011). Personne, rien, nulle part, renvoient à des entités dont l’existence semble être négligeable. Or c’est précisément de ce fait que ces nouvelles prennent tout leur sens. Par la volonté des uns ou celle des autres ou encore par les circonstances, les destins des personnages se nouent et les projettent vers des horizons qu’ils rejoignent de manière diverse. Pour les uns, des rêves s’évanouissent, pour d’autres, le délire les emporte vers des espaces insolites et hostiles. Observateurs d’eux-mêmes ou d’autrui, les personnages de ces histoires composent avec des forces qu’ils ne maîtrisent pas toujours et qui leur sont parfois fatales.