Barack Obama dissipe les doutes sur la surveillance des courriels
Obama a assuré que l'espionnage de communications téléphoniques et électroniques avait «sauvé des vies» et qu'au moins 50 attaques avaient été déjouées grâce à elles, pas seulement aux États-Unis, mais aussi ailleurs dans le monde et particulièrement en Allemagne.
Il a également assuré que les atteintes à la vie privée avaient été très limitées et que toutes les opérations de surveillances étaient supervisées par un juge fédéral.
De son côté, la chancelière Angela Merkel, qui a grandi en ex-RDA, a assuré que la discussion sur le sujet avait «très longue», «très complète» et qu'elle allait «se poursuivre».
L'Allemagne a obtenu «des informations importantes» grâce aux services américains, a reconnu la chancelière, assurant que les échanges d'informations entre services allemands et américains allaient se poursuivre.
«L'Internet est pour nous tous une terre inconnue» qui offre «de nouvelles possibilités pour les ennemis de notre État de mettre en danger notre mode de vie», a-t-elle ajouté.
Elle a également souligné que la question de l'usage de moyens adaptés et proportionnés «reste une question importante».
Barack Obama et Angela Merkel se sont tous deux prononcés pour un équilibre entre protection de la population contre les menaces terroristes et la défense de la vie privée des citoyens.
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