Montréal : Facebook et Twitter font la campagne
Jamais l’interaction n’a autant vécu qu’avec Facebook. C’est la culture même de ce réseau social. Les fans deviennent des ambassadeurs puisqu’ils ont vocation à répercuter sur leurs propres réseaux les informations ainsi collectées à partir de la page de base.
Progressivement, la page Facebook a occupé une fonction majeure : être la vitrine et la boutique de toutes les actions conduites.
La vitrine puisqu’elle permet de disposer non seulement des messages forts mais aussi des vidéos et des images.
La boutique de l’ensemble des initiatives, car la page Facebook demeure l’outil idéal pour conserver la traçabilité de toutes les actions conduites.
En 2008, Facebook avait été l’outil majeur de la campagne d’Obama. Facebook s'installe désormais au centre des dispositifs.
Il en est de même pour Twitter qui couvre l’actu par tranche de 140 caractères.
Les tweets finiront-ils par devenir les e-mails des campagnes électorales ?
Le 17 juin 2011, sur son site de campagne, un membre de l’équipe de campagne d’Obama a annoncé qu’Obama ferait personnellement les tweets. Ces messages là seraient signés « -BO ».
Twitter occupe désormais une place nouvelle car ce site a gagné en référence de qualité d'informations. En 2008, les tweets avaient été peu nombreux. Ils ont été utilisés essentiellement pour signaler des contenus mis en ligne sur le site de campagne.
Désormais, leur vocation est nouvelle : faire vivre une campagne « one to one ».
Obama a été l’acteur principal de cette nouvelle logique avec la multiplication de tweets personnels.
Cette logique de banalisation de la messagerie est maintenant la valeur ajoutée de Twitter pendant les campagnes électorales.
Ces deux supports s'installent au coeur de la campagne 2013 de Montréal.