Ségolène Royal victime du démarrage de la campagne officielle
Avec le lancement de la campagne officielle qui égalise excessivement les temps de paroles des candidats, la leader socialiste paraît en position de payer très cher ses errements de janvier 2007.
La règle de l'égalité des temps de paroles entre les candidats puis les contraintes de la campagne officielle limitent considérablement les initiatives des principaux candidats.
Paradoxalement, c'est la période qui devrait être un temps fort de compétition qui devient une succession confuse de monologues sans intérêt donc avec peu d'impact.
Ces contraintes font naître un nouveau calendrier de campagne. La période officielle égalise, neutralise, écrase les candidats leaders. C'est une réalité qui va peser sur la dernière ligne droite de la leader socialiste.
Le vrai tournant fut probablement de janvier à fin février 2007.
S. Royal a connu des faiblesses qui d'une part ont assuré le lancement de Sarkozy en position de leader et d'autre part ouvert un espace à Bayrou. Ces deux effets ont considérablement fragilisé la position de S. Royal.
Il paraît désormais difficile d'imaginer une nouvelle fenêtre de tir modifiant significativement les rapports de forces.