Twitter et la nouvelle vague de suspicions de survalorisations
Twitter avait présenté hier des chiffres sur son bénéfice et son chiffre d’affaires supérieurs aux attentes sur les trois premiers mois de l’année et confirmé ses prévisions pour le trimestre et l’année en cours.
Mais les investisseurs ont été déçus par la croissance trop lente du nombre d’utilisateurs : Twitter, qui n’a jamais engrangé de bénéfices depuis sa création en 2006, revendiquait 255 millions d’utilisateurs mensuels fin mars, soit 25% de plus qu’il y a un an, et 5,8% de plus que fin décembre.
C’est «en dessous de l’attente moyenne des analystes de 257 millions», relevaient les spécialistes de BMO Capital Markets pour qui cette accélération «n’est pas suffisante».
D'où la forte chute du titre aujourd'hui.
Plus fondamentalement, cette chute pourrait marquer un tournant sur les valorisations des "titres à la mode" en matière de numérique.
À l’instar de Facebook ou Tesla, certaines sociétés au gros potentiel de croissance et à la forte visibilité sont en effet soupçonnées par les investisseurs d’être survalorisées et souffrent d’une désaffection de Wall Street depuis fin mars.
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