Wide Eye Creative et la nouvelle génération des sites Internet des candidats démocrates
Wide Eye Creative a livré un nouveau graphisme des sites Internet des principaux candidats démocrates pour les élections intermédiaires de novembre 2014.
Ces sites marquent la primauté de l'image mais surtout deviennent le point de passage généraliste du bouquet de l'offre de communication.
Pendant longtemps, pour un candidat à une élection « sérieuse » l’un des premiers enjeux était de choisir une « plume » c'est-à-dire celui ou celle qui rédigerait les multiples documents diffusés aux électeurs.
Aujourd’hui, s’il fallait choisir entre un photographe et un rédacteur, il vaudrait probablement mieux opter pour le premier que pour le second.
La photo est devenue un vecteur majeur de communication.
La raison est simple.
Derrière tout message, l’enjeu est d’inspirer confiance.
Confiance envers les qualités présentées, les arguments exposés…
Or, la photo brise deux barrières.
Parce qu’elle est attitude, elle brise la barrière des paroles qui s’envolent ou des écrits qui s’oublient. Le discours politique est tellement dévalorisé qu’il doit céder la place à l’attitude. La photo c’est l’attitude constatable par l’œil et non pas le discours interprétable par la réflexion.
La photo brise la barrière des mots. Face à une photographie, chacun va ressentir une émotion identique avec ses propres mots tandis que derrière une formule chacun donne un contenu qui peut être très différent.
Les prochaines campagnes électorales seront visuelles et réactives.
Visuelles parce que telle est l’heure des citoyens lassés des phrases écrites ou parlées.
Réactives parce que là aussi les citoyens ont intégré un nouveau rythme de communication.
C’est donc une approche totalement nouvelle des photos dans l’organisation de la campagne de communication.
Traditionnellement, un texte est rédigé, travaillé et les photos accompagnent. Dans le meilleur des cas, les photos ont un lien mais parfois même elles sont totalement déconnectées du sujet.
Les « auteurs » ont une « réserve passe partout » et piochent alors dans celle-ci pour occuper l’espace qui doit être communément réservé aux photos.
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant de voir tant de responsables publics frappés de « paralysie faciale », toujours serrés dans le même costume solennel et figés en permanence derrière leur froid bureau de fonction.
Ils apparaissent ainsi alors même qu’ils n’ont pas fait réellement le choix d’exprimer cette image. Ils la subissent par défaut.
Ils la subissent parce qu’ils n’accordent pas l’importance méritée au message porté par la photo.
Les nouveaux sites Internet communiquent par l'image et Wide Eye Creative assume totalement cette évolution.
Une approche intéressante qui annonce probablement des évolutions analogues pour les autres candidats dans d'autres démocraties.