Manuel Valls peine à faire vivre l'alternative

  • Segolene Royal
  • Manuel Valls
  • Martine Aubry

Il sera instructif d'identifier avec le recul la motivation véritable de Manuel Valls dans son actuelle démarche qui connaît des premiers points positifs au milieu de fortes interrogations.

Le point indiscutablement positif dans la démarche de Manuel Valls, à l'exemple de sa prestation ce matin sur France 2, c'est que Manuel Valls rappelle le statut moderne d'une élection présidentielle : choisir un Président et non pas "célébrer un dieu".

L'élection présidentielle Française entre peut-être en ce moment dans la modernité.

Manuel Valls rappelle trois caractéristiques de toute élection de ce type dans les pays comparables :
- c'est une élection disputée dans un cadre ouvert,
- c'est une élection libre à laquelle il est naturel qu'un responsable politique de haut niveau participe,
- c'est une élection hyperpersonnalisée.

En revanche, Manuel Valls reste très en retrait sur le projet qui expliquerait au fond les divergences. Bien davantage, ce matin, il a donné peut-être excessivement le sentiment qu'être "nouveau socialiste" c'était pirater des idées de droite en jouant quelques améliorations à la marge. Est-ce suffisant ?

De même, la question du véritable changement de statut pour l'intéressé reste une question toujours à l'ordre du jour. Il y a un moment où le statut de présidentiable passe par le décompte des "divisions". Entre Martine Aubry et Ségolène Royal, où peut exister le réservoir de "ses divisions" ?

NB : pour examiner le détail des batailles modernes de positionnement, nous venons de publier un guide pratique sur la campagne 2008 de Barack Obama. Ce guide permet d'identifier les points techniques qui nous semblent les plus novateurs et qui ont vocation à faire l'objet d'arbitrages dans les actuelles campagnes de communication.

Sur notre blog, nous présentons ce nouveau produit : blogexprimeo

  • Publié le 21 juillet 2009

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