Philippe Buerch félicite Jean François Copé et Michèle Tabarot

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Membre très actif du Club de réflexion "Génération France" et ce dès les premiers jours de la création de ce think tank présidé par Jean François Copé, Philippe Buerch adresse ses félicitations et ses voeux de succès à Jean François Copé et à Michèle Tabarot :

"Depuis hier, les militants ont tranché, d’une courte majorité certes, mais ils ont décidé que Jean-François COPE devait assumer pour les trois prochaines années, la présidence de l’UMP.

C’est d’abord une victoire de la démocratie interne au sein de l’UMP, ce qui ne fut pas toujours le cas au sein du RPR.

Mais surtout, contre toute attente, c’est la victoire d’un homme au talent incontestable : celle de Jean-François COPE et d’une équipe à ses côtés, dont les deux piliers de choix, Michèle TABAROT et Luc CHATEL ont fait un travail remarquable.

Je voudrais un instant m’attarder sur la personnalité de Michèle TABAROT, qui a été remarquable, tout au long de cette campagne, digne, sans jamais attaquer à titre personnel ses adversaires, et notamment ceux du département des Alpes Maritimes.

Seule contre tous, elle a démontré une force incroyable face à des attaques inacceptables de ceux-là même qu’en son temps elle avait pu aider.

Mais par delà les trahisons et les bassesses politiques irrespectueuses d’un certain nombre de politiques, il faut désormais rassembler notre famille, face à un pouvoir qui chaque jour dégrade notre situation économique et qui n’a pas pris la mesure de la crise majeure que nous traversons.

Il est donc important voire primordial de retrouver le chemin de la raison et celui de la voix commune d’un grand parti d’opposition ; la main tendue de Jean-François COPE à François FILLON est le signe d’une volonté : celle de l’ouverture et de la composition ; je ne suis pas certain que les propositions visant à substituer l’une à l’autre soit constructive ; je veux parler bien entendu de la proposition du Professeur Debré de changer, après la bataille, de secrétaire général !! Je ne vois même pas une once d’intelligence dans une telle proposition.

Cette bataille interne n’a fait que réveiller de vieilles rancœurs et a cristallisé des égos inattendus ; dans le Département des Alpes Maritimes notamment, par le jeu des influences et des pressions politiques, seul Lionel Luca et Michèle TABAROT et quelques autres élus ont soutenu Jean-François COPE ; les dés étaient d’avance pipés et cet état de fait a été juste perçu comme inacceptable ! Les soutiens de F. FILLON étaient des soutiens de pur opportunisme politique pour un certain nombre d’élus, que l’on savait depuis longtemps plus proche de la ligne politique défendue par Copé.

Mais c’était sans compter sur les conflits et les ambitions de génération identique…que de phrases maladroites pour rester en place, coûte que coûte, visible sur l’écran TV : mais où se situe, dans un tel déballage, l’intérêt de la Nation ; il a manqué de la hauteur à un certain nombre d’hommes et de femmes politiques dans cette bataille interne fratricide ; nous avons donné de nous une image négative, à l’heure où Israel se prépare à envahir Gaza et Moody’s dégrade la note française ; je suis inquiet pour l’avenir de notre pays et un certain nombre de ses représentants.

Alors quel choix reste-t-il à faire à François FILLON ? Je n’en perçois pour ma part que quelques uns au nombre de quatre :

- Rentrer dans le rang et reconquérir l’UMP pour être choisi par les militants au moment de la Présidentielle : c’est la plus difficile mais c’est celle qui aurait le mérite de la clarté et la marque d’une volonté de la part d’un homme qui prétend occuper les plus hautes fonctions.

- Rejoindre Borloo à l’UDI, mais ce serait une trahison pour les Gaullistes qui l’ont soutenu et mal perçu par l’opinion publique.

- Créer un autre mouvement sur les quelques cendres encore vives du RPR et refonder un nouveau mouvement politique, dans un schéma identique à celui de l’UDF et du RPR ; mais, je perçois deux difficultés à ce choix : la première : qui a le monopole des racines du Gaullisme ? Faut-il rappeler que JFC est un enfant de CHIRAC et que des noms tels que celui de Jean-Pierre RAFFARIN ont soutenu COPE ! La deuxième : l’UDI est censé vouloir faire revivre l’ancienne UDF ; bref, le choix que doit faire Fillon est assez complexe.

- Demeurer à vie dans sa posture d’ex-premier Ministre mais ce serait un mauvais choix qui entérinerait l’idée véhiculée par certains, qu’il n’avait pas l’ambition pour le poste, bref ce qui est nécessaire à tout homme politique désireux d’accéder aux plus hautes fonctions : l’envie !

Ce que nous pensons et dont nous sommes à peu près certains : c’est qu’à ce jour, Copé représente parfaitement la voie d’une droite forte, qui assume pleinement son positionnement d’autorité à droite, respectueux des valeurs qu’a toujours voulu défendre la droite : la responsabilité et le respect des valeurs républicaines. L’UMP sous l’impulsion de son président ne doit en rien négliger une solidarité irréprochable envers les plus faibles et ceux qui souffrent. En ce sens, sa proposition d’opérer une révolution civique n’a pas assez retenu l’attention des médias mais elle mérite d’être amplement développée.

Jean-François COPE est suffisamment habile pour opérer tous ces changements ! Faisons lui confiance et félicitons le pour cette belle victoire qu’il a tant méritée".

Cette position d'un éminent membre de la société civile, spécialiste reconnu sur le plan national et très respecté dans sa profession, montre également combien Jean François Copé a pu compter sur une forte mobilisation inhabituelle de socio-professionnels très engagés localement notamment au sein de structures associatives.

  • Publié le 20 novembre 2012

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