Manuel Valls et les professions libérales : la marche au désastre
Si les actuelles perspectives de mobilisation des professions libérales se vérifient à la rentrée de septembre, c'est une véritable marche au désastre qui est engagée par le Gouvernement et son Premier Ministre, Manuel Valls.
Un vent de révolte est né auprès de 600 000 personnes qui ont, selon toute probabilité, capacité à rencontrer le soutien d'une opposition populaire de droite animée par la volonté d'en découdre avec un pouvoir usé et impopulaire.
Auprès de catégories sociales de plus en plus nombreuses, il n'y a plus moqueries face au pouvoir mais haine, expressions permanentes empreintes de vulgarité...
Prendre le risque de mobiliser les professions libérales dans un tel contexte est une immense responsabilité. Une responsabilité d'autant plus grande que des mouvement sociaux forts éloignerait encore davantage la France du rebond économique nécessaire.
Déjà secouées par la conjoncture difficile, ces professions se ressentent exposées à un enjeu de survie. Depuis de longs mois déjà, la société française apparaissait comme une bombe prête à exploser. Le timing de l'explosion semble s'engager avec le dossier des réformes des professions libérales.
Est-ce la volonté d'aller vers des législatives anticipées ? En dehors de cette tactique bien manoeuvrière, les explications rationnelles font défaut.