Quand l'Ifop dresse la radiographie du suicide politique de la gauche
Remarquable Focus n°124 de l'IFOP. Le titre résume toute la situation des élections départementales de mars 2015 : "une gauche très divisée face à une droite rassemblée et à un Front National en dynamique".
Mais derrière les mots, des chiffres parlent encore mieux :
1) si l'abstention est à 57 %, le chiffre de 12, 5 % des inscrits pour se maintenir au second tour signifie, qu'en dehors des deux premiers, il faut faire 29 % des exprimés. C'est un seuil impossible à atteindre pour un candidat arrivé en troisième position,
2) dans 23 % des cantons, la gauche compte 3 candidats ou plus. Ce chiffre est de 4 % pour l'UMP-UDI,
3) dans 12 % des cantons, le PS est en situation de candidature unique à gauche. Ce pourcentage est de 54 % pour l'UMP-UDI.
Par conséquent, avec le seuil des inscrits et la force du Front National, c'est un réel suicide politique de la part de la gauche qui s'approche d'une raclée électorale historique lors des élections départementales de mars 2015.