Une vraie révolution : le crowd equity
Vendredi 30 octobre, la SEC a pris une décision historique : permettre aux internautes d'acheter des actions dans des startups non cotées par le biais de plateformes de financement participatif.
Concrètement, les nouvelles règles permettront à une startup de lever jusqu'à un million de dollars par an en proposant des actions par l'intermédiaire d'une plateforme de financement participatif qui devra être enregistrée auprès de la SEC.
C'est une avancée historique :
1) parce que l'actionnariat populaire est dans le temps le meilleur soutien d'une économie dynamique,
2) parce que cette diversification des sources de financements permettra de contourner des circuits bancaires classiques frileux, verrouillés, malthusiens,
3) parce que cette diversification permettra d'accélérer le développement d'entreprises naissantes dont l'offre parle au marché.
C'est une décision historique qui montre par ailleurs le retard pris par la France dans ces domaines et les transferts qui vont intervenir sur de tels nouveaux marchés compte tenu de l'internationalisation ambiante.
L'ouverture du crowd equity est une révolution considérable dans le monde du financement parce qu'elle va libéraliser les liens entre l'offre et la demande et augmenter les facultés de financements pour les métiers qui "parlent à l'opinion". La notion affective va trouver une place nouvelle dans les choix de "financements grand public". C'est également la probable création d'une nouvelle source considérable de publicités grand public pour susciter le désir d'investir.