Marco Rubio et Martin O'Malley : deux déceptions des primaires
Ce sont les deux déceptions des primaires 2016. Pourquoi ? Parce qu'ils sont passés à côté du courant central qui va faire le succès des campagnes 2016 et pire encore ils sont à contre-courant. Trop classiques pour incarner la révolte contre le politiquement correct.
Marco Rubio a su anticiper ce courant lors de sa primaire pour la sénatoriale de Floride contre Crist en 2010. Mais ensuite, Marco Rubio est devenu la jeune génération classique. Celle dont l'opinion ne veut plus.
Idem pour Martin O'Malley. Il avait promis d'être le "Gary Hart" de 2016. Mais derrière les mots, rien de nouveau. Bien davantage une campagne qui apparaît manifestement mal préparée tant sur l'organisation que sur le fond.
Martin O'Malley n'aura jamais dépassé les 5 % d'intentions de votes. Quant à Rubio si la bipolarisation se confirme (Trump / Cruz), il va descendre vers le niveau des 10 % et son ralliement à Cruz sera incontournable.
Deux parcours décevants à l'opposé des perspectives du début de campagne.