Haut Karabagh : Patrick Labaune et Marlène Mourier s'engagent
C'est un communiqué plein d'émotion qui a été publié par Marlène Mourier qui précise notamment : "C'est avec indignation et consternation que j'apprends l'offensive militaire de l'Azerbaïdjan à l'encontre de la population civile arménienne du Haut Karabagh et son armée.
J'ai une pensée particulière pour tous les enfants, pour tous les habitants du Haut-Karabagh, et plus particulièrement pour ceux de la ville de Chouchi avec laquelle nous avons signé une charte d'amitié et avec laquelle nous allons continuer de mettre en place des programmes de développement. Ceux qui croient que les bombardements nous intimident se trompent. Les murs détruits, nous aiderons la population karabaghiote à les relever !
Mes pensées et mon entier soutien vont à cet instant à toutes ces familles que nous avons rencontrées lors de nos deux séjours en République du Haut-Karabagh et dont le seul souhait était de vivre en paix et en sécurité.
Je condamne avec la plus grande fermeté cette agression abjecte et j'appelle le Ministère des Affaires Etrangères à mettre un terme à la fausse impartialité consistant à renvoyer dos à dos l'Azerbaïdjan et le Haut-Karabagh en condamnant vigoureusement cette nouvelle agression militaire azerbaïdjanaise.".
Quant à Patrick Labaune, il indique sur ce sujet : "...Patrick Labaune, Président du Conseil Départemental, Député de la Drôme, apprend avec consternation que dans la nuit du 1 au 2 avril 2016, les forces armées azerbaïdjanaises ont lancé une attaque massive à la frontière du Haut-Karabagh. Les assaillants ont employé de l’artillerie lourde, des chars et des hélicoptères de combat. L’Azerbaïdjan a également ciblé en profondeur les populations de villes karabaghiotes au sein desquelles il y aurait des victimes civiles.
Patrick Labaune condamne avec la plus grande fermeté ces agressions et apporte son soutien à la population du Karabagh dans son droit à l'autodétermination et à vivre dans la paix et la sécurité.
Patrick Labaune demande l'arrêt immédiat des opérations militaires de Bakou et souhaite le règlement pacifique de ce conflit par des négociations dans le cadre du Groupe de Minsk.
Aussi, le Président du Conseil Départemental, Député de la Drôme, interpelle le Président de la République française pour qu'il obtienne une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.".