Les mouvements citoyens peuvent-ils recycler des électeurs "perdus" ?
Les mouvements citoyens peuvent-ils recycler des électeurs écartés à ce jour du circuit électoral ? Des blocs électoraux se constituent sur des bases nouvelles transversales qui traduisent des attitudes communes devant la vie (mode de vie et système de valeurs) et qui, à ce jour, vont s’agréger d’abord pour dire non. Mais au-delà ?
La désacralisation du discours politique a libéré l’espace pour l’émergence du « citoyen justicier ». Toujours sceptique et méfiant, ce citoyen ne croit pas aux visionnaires et aspire d’abord à éviter « le pire ».
C’est cet état d’esprit qu’il faut surveiller.
Cette ambiance conduit à une nouvelle offre politique. Bien davantage, avec cette ambiance, les citoyens sont entrés en résistance à l’égard de l’ancienne politique celle qui traduirait un « retour à la normale » avec les pratiques d’antan. La saturation a bien été atteinte. Le besoin général de nouveauté s’est développé.
Avec son style très "particulier", c'est le succès essentiel de Donald Trump. Avoir ré-intégré dans le circuit démocratique des électeurs qui en étaient sorti. Les mouvements citoyens y parviendront-ils en France ? Leur succès dépend de la réponse à cette question.