Marc-Michel Merlin, Sogedo et les objets connectés
M. Marc-Michel Merlin est le Président de la société Sogedo qui est le 4ème distributeur d'eau en France. Une société dynamique, indépendante, présente dans de très nombreux départements tout particulièrement du Sud de la France. Ce qui est intéressant, c'est que la présence de Sogedo concerne surtout des territoires ruraux ou péri-urbains.
Courant le dernier trimestre 2015, son Président, M. Marc-Michel Merlin, a tenu plusieurs réunions de dialogue avec des élus locaux ( Lyon, Bordeaux ...) pour exposer le positionnement de cette entreprise face aux objets connectés.
Sogedo est une entreprise très présente sur les supports d'informations numériques. A partir de ces supports, le positionnement de cette entreprise est très intéressant dans l'actuel débat sur les objets connectés. Que dit son Président ou qu'écrit-il sur les différents supports de communication de Sogedo ?
M. Marc-Michel Merlin argumente autour de 4 éléments forts :
1) Les objets connectés n'ont pas vocation à remplacer les moyens humains. La proximité humaine reste une priorité. Les objets connectés ont vocation à ajouter des prestations que les moyens humains ne peuvent pas remplir : multiplicité des informations, réactivité des données ... Pour bien montrer combien cet axe tient à coeur cette entreprise, M. Marc-Michel Merlin communique d'ailleurs beaucoup ces derniers mois sur les agences de proximité dans les divers bassins de vie au sein desquels Sogedo intervient.
2) Les objets connectés doivent être des outils de liberté de choix. Il faut donc évoluer vers des services techniques multi-compatibles. L'objet connecté ne doit pas être le support pour une offre globale qui limite ensuite la marge de manoeuvre du détenteur. Mais bien au contraire, l'objet connecté doit être choisi dès l'origine en vertu de sa compatibilité la plus large possible avec les différentes offres des produits complémentaires.
3) Toujours selon M. Marc-Michel Merlin, parce que l'enjeu n'est pas la quantité des informations mais la qualité des informations, M. Marc-Michel Merlin défend une option à bas débit. Là encore, l'approche est différente de nombreuses autres interprétations face aux objets connectés. C'est souvent l'exhaustivité des informations qui est mise en avant. M. Marc-Michel Merlin opte pour une approche différente : s'en tenir à quelques informations essentielles, capitales pour le consommateur ou pour le gestionnaire des données.
4) Sur ce dernier point, et c'est loin d'être négligeable, ce parti pris ouvre l'espace au bas débit, ce qui permet de régler toute inquiétude éventuelle sur la nocivité des ondes. Les émissions et réceptions de données tombent alors souvent en-dessous même des caractéristiques d'appareils ménagers.
Au moment où les débats s'enflamment parfois au sujet de Linky, cette dialectique développée par un entrepreneur qui connait les besoins du marché depuis plusieurs décennies mérite une attention particulière tant elle rompt des approches souvent plus répandues dans les états majors parisiens.
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