Eau et emploi : la FP2E en tête de l'apprentissage
La revue Entreprise et Carrières (n° 1 290 du 24 au 30 mai 2016) a mis en relief l'effort considérable effectué par les entreprises membres de la Fédération Professionnelles des Entreprises de l'Eau en faveur de l'apprentissage.
C'est le segment d'activité économique qui effectue le plus d'efforts pour l'apprentissage.
Une mobilisation pour l'emploi qui s'était déjà manifestée l'an dernier lors de l'opération "Beau travail" courant l"été 2015.
Trois faits méritent une attention particulière :
1) bien entendu les pourcentages globaux concernés par l'apprentissage dans les entreprises membres de cette fédération professionnelle.
2) Mais aussi, le fait que ces formations débouchent dans la quasi-totalité des cas sur des embauches pour des emplois de proximité non délocalisables. C'est un secteur qui fonctionne sur le service de proximité. Une société par exemple comme Sogedo, présidée par M. Marc-Michel Merlin, fonctionne avec des agences de proximité directement ancrées dans le tissu local.
Et le Président de cette société affirme régulièrement sa volonté de maintenir ce cap de proximité à l'exemple d'un article récent publié sur le site Internet de Sogedo : "... Dans le métier des services, la proximité et la dimension humaine sont des qualités essentielles.
La proximité, parce qu’il s’agit de partager un bassin de vie, d’en connaître les circonstances de la vie quotidienne, les épreuves comme les moments de joies. C’est cette intégration dans une réalité locale qui fait qu’une entreprise devient partenaire de chacun.
La dimension humaine, c’est ce qui évite l’anonymat. La personnalisation d’un service, donc le contraire de l’anonymat, ce n’est pas la subjectivité mais le respect de chaque demande qui est spécifique. Dans la relation avec les élus ou avec les abonnés, il ne s’agit pas de « dossiers » mais de réalités humaines qui, cas par cas, nécessitent des réponses spécifiques...".
3) En cette période où le réchauffement climatique va installer l'eau au centre de nouvelles priorités majeures (préservation, protection par la lutte contre les fuites ...), c'est un capital humain qui va s'avérer déterminant dans les prochains efforts considérables à produire. C'est probablement l'un des tournants insuffisamment évoqués actuellement. Lors des prochaines années, cette expertise professionnelle sur le terrain sera une force de mobilisation et de réactivité qui s'avérera un atout considérable pour la France à la différence d'autres pays moins bien dotés en la matière.
D'ailleurs, le Directeur Général de cette Fédération, M. Tristan Mathieu, évoque ces rendez-vous dès à présent de façon claire car il existe une réelle "école française de l'eau" reconnue de façon internationale.