Nice : Patrick Labaune casse les codes et ouvre les vraies questions
Le drame de Nice, c'est un Hiroshima dans la psychologie collective française. Pour de multiples raisons : ampleur du nombre des victimes, choix de la province, les lieux, la date, le nombre des enfants victimes ...
Mais aussi parce que la récurrence des drames fait entrer l'opinion dans une zone inconnue où la terreur peut devenir partout la voisine obligée et à chaque moment.
Cette perspective change la donne de la traditionnelle compassion.
Patrick Labaune, Président du Conseil Départemental de la Drôme, vient de publier un communiqué qui montre, si besoin était, l'ampleur de la cassure dans les codes habituels.
Patrick Labaune précise :
" ...La France est une nouvelle fois endeuillée, victime à Nice d’un odieux attentat, semant la désolation le jour de la célébration de notre patrie et d'unité nationale par excellence. Les pensées de Patrick Labaune vont d’abord aux si nombreuses victimes lâchement assassinées et blessées. L’élu de la République s’associe pleinement à la douleur des proches et des familles.
Cette tragédie vient s’ajouter à la triste liste d’actes terroristes commis sur notre territoire national. Pour lutter contre le terrorisme islamique, plus que jamais, de nouvelles mesures doivent être engagées par les autorités françaises, reposant sur une politique d’immigration. Patrick Labaune s’interroge sur le fait de la délivrance des cartes de séjour : « Comment peut-on les délivrer aux étrangers qui ont commis des délits de droit commun ? On ne discute pas, on expulse ! » rétorque-t-il.
Le Député propose et souhaite que tout office public de l’habitat ait accès au fichier des personnes qui font en France l'objet de fiches dites "S" de renseignement, notamment des islamistes radicaux, pour rejeter catégoriquement leurs demandes de logement. « Autrement, les bailleurs sociaux se font les complices passifs des terroristes ou des futurs djihadistes », ajoute Patrick Labaune, également représentant du Conseil d’administration de Drôme Aménagement Habitat...".
Si les élus ne changent pas de ton et de mobilisation, il ne faut pas sous-estimer l'ampleur des remises en question possibles.
Cette proposition de Patrick Labaune montre le chemin sur les ruptures indispensables, urgentes, immédiates.