Donald Trump désigné ou "l'impossible" est ... arrivé
Donald Trump a reçu 1 725 délégués alors qu'il avait besoin de 1 237 d'entre eux pour remporter la nomination républicaine pour la course à la Maison-Blanche. La marge est donc confortable. Et la désignation est intervenue ou comment l'impossible peut aussi ... arriver.
La bataille sur les conditions du vote a été menée par des délégués du Colorado et de l'Alaska. Ils ont tenté de contester les règles du « gagnant-prend-tout » imposées par le Parti républicain. Mais en vain.
Et la contestation frontale un temps évoquée par des leaders qui devaient venir à la tribune porter le débat contre Donald Trump n'est pas intervenue.
C'est donc une nouvelle étape qui s'ouvre. Même les partisans rassemblés pour la Convention de Cleveland n'échappent pas au sentiment général : le vote 2016 sera d'abord celui de la moindre détestation. Pour la plupart des présents, la résignation est née : Trump a bien gagné les primaires. En conséquence, il doit être investi. C'est le premier réflexe de respect pour la démocratie interne au Parti Républicain. Puis, second réflexe, trouver la raison pour se mettre en ordre de bataille. Et le moteur le plus partagé n'est pas de soutenir Trump mais de faire barrage à Hillary Clinton.
C'est le vrai marqueur de l'élection 2016 : un référendum sur le retour des Clinton à la Maison Blanche. Voilà la vraie question perçue comme posée lors de ce scrutin.