Drôme : Patrick Labaune ne veut pas faire d'Allex le Calais de la Drôme
Patrick Labaune, Président du Conseil Départemental de la Drôme, Député, salue la décision du Maire d'Allex, Gérard Crozier, de procéder à un référendum sur sa Commune afin de consulter les Allexois sur la question du futur centre d'accueil de réfugiés.
NB : l'auteur de la photo ci-dessus est M. Mickaël Apelian. Il est possible de trouver de nombreuses autres photos remarquables notamment sur sa page Facebook.
Dans un communiqué, Patrick Labaune précise :" ... il est regrettable que l'Etat décide, sans préalable, sans concertation, d'imposer ce centre de migrants à la population. Dans cette direction, le Maire a su prendre la hauteur nécessaire pour demander au peuple allexois son opinion.
Patrick Labaune, outre le fait de soutenir le Maire d'Allex, appelle les Allexoises et les Allexois à voter contre l'implantation de ce centre d'accueil.
Dans un pays en guerre contre le djihadisme et en crise économique comme l'est la France aujourd'hui, il est aberrant et dangereux de vouloir faire d'Allex le Calais de la Drôme...".
C'est une position logique que celle de Patrick Labaune par rapport aux positions anciennes prises par ce responsable politique proche de Nicolas Sarkozy.
La politique actuellement mise en oeuvre par le Gouvernement suscite des réactions techniques de plus en plus vives. Dans le dernier numéro de la revue Pouvoirs consacré au dossier de "la lutte contre le terrorisme", de nombreuses contributions d'experts mettent en évidence les défaillances manifestes dont le fait de ne pas s'attaquer sérieusement aux ressources du terrorisme.
La contribution d'Alain Bauer sur les mutations obligatoires dont la sortie du prêt à penser, celle du refus de voir des réalités comme la nécessité urgente d'un nouveau modèle rejoignent à maints égards les alertes émises de longue date par un élu comme Patrick Labaune.
Patrick Labaune a donc l'honnêteté d'une position cohérente exprimée de longue date et c'est aussi l'expression d'un refus du terrain face à des décisions de cercles parisiens qui, à force d'ignorer la réalité du terrain, sont en train de créer une vague en province qui deviendra difficile à canaliser.