#notokay : Kelly Oxford enflamme la toile. Mais pas en France ... ?
Au Canada et aux Etats-Unis, Kelly Oxford enflamme la toile en demandant aux femmes de témoigner d'agressions sexuelles et de s'engager pour que de telles attitudes prennent fin.
C'est une étape de plus dans un long processus.
Aux Etats-Unis, il y a eu d'abord Kirsten Gillibrand (photo ci-dessus) et son effort parlementaire considérable pour traiter le harcèlement sexuel dans les armées. Un travail considérable et très courageux.
Puis, plus dernièrement, Jerry Brown en Californie qui promulgue un décret rendant les agressions sexuelles imprescriptibles.
Et la vidéo de Donald Trump fait tout exploser. "Enfin un sujet sérieux posé par Donald Trump" suggère avec humour Kelly Oxford.
Le lendemain de la vidéo sur Trump, les tweets défilaient au rythme de 50 par minute et dépassant largement le million quelques jours plus tard.
Des messages de femmes surtout qui, parfois en toute pudeur, parfois avec des détails très crus, racontent comment un parent, un ami d'ami, un professeur ou un inconnu ont un jour abusé d'elles avec un comportement prédateur intolérable.
Et la France qui a été Charlie n'est pas #notokay alors que ce sujet revient pourtant souvent dans l'actualité avec ... discrétion. Pourquoi ? Un phénomène à analyser sérieusement.