Kristi Noem à l'assaut du Dakota du Sud
Kristi Noem vient d'annoncer qu'elle serait candidate à la fonction de Gouverneure du Dakota du Sud en novembre 2018. C'est une annonce qui mérite l'attention.
En novembre 2010, Kristi Noem a été l'une des figures emblématiques d'une approche du terrain qui a alors infligé son premier échec sévère à Barack Obama. Cet ancrage conceptuel crée un univers visuel très strict : le monde des prairies face au monde des immeubles.
C’est également un univers visuel qui valorise le contact direct et non pas les intellectuels. C’est une logique vestimentaire qui laisse une place aux habits des «racines» et non pas au modèle urbain. Les championnes des gens ordinaires venaient de s'installer dans la vie politique américaine.
Une génération de femmes qui louent l’héroïsme au quotidien : faire vivre sa famille en respectant des valeurs fortes. Ce parti pris de proximité crée la valeur à la mode : le choix affinitaire.
Le vote est désormais un choix d’appartenance : le candidat qui peut le mieux connaître donc comprendre ses enjeux. Celui-là seul mérite la confiance.
Kristi Noem est l’un des fleurons de cette génération.
Elle est la «maman grizzly» : celle qui lutte de toutes ses forces contre l’environnement hostile pour sauver les siens.
Cette génération est en passe de changer la donne en cumulant le tempérament de fer et le charme de feu.
Les campagnes publicitaires occupent à fond un positionnement séducteur.
Elles viennent de changer l’image du Parti Républicain et de lancer le Parti Démocrate dans l’élitisme intellectuel.
Qu'une leader comme Kristi Noem choisisse l'Etat "local" et non pas le mandat fédéral montre, si besoin était, le parti pris de perspectives de difficultés considérables au sein des deux assemblées fédérales.