Bourg-lès-Valence : la ville où il fera bon respirer
6,1 millions d'euros pour Bourg-lès-Valence pour un programme d'ouvrages contre la pollution de l'air et les nuisances sonores. Marlène Mourier, Maire de Bourg-lès-Valence, mène une nouvelle action pilote.
Les collectivités locales et l'État ont annoncé cet après-midi la signature d'un protocole de financement pour l’amélioration environnementale de l’autoroute A7, dans la traversée de Valence et de Bourg-lès-Valence.
Marlène Mourier a notamment salué « l'unité des différents acteurs qui ont su constituer un Pack environnemental et urbain, cet accord permettant notamment une aide substantielle pour le financement de notre projet de passerelle à Bourg-lès-Valence ».
La Ville bénéficiera ainsi d'un financement de 6,1 millions d'euros. La Maire de Bourg-lès-Valence a désormais souligné la nécessité de concrétiser dans les délais les plus
courts, les engagements pris à travers ce protocole.
Marlène Mourier a notamment déclaré :
"...
Avec les épisodes de pollution urbaine qui dominent aujourd'hui l'actualité – pas très loin de chez nous, en plein coeur de l'agglomération lyonnaise –, chacun comprend plus que jamais tout l'enjeu qu'il y a localement, ici, à BLV et Valence, à agir et à ne pas rester inerte.
Cette union que nous avons su constituer était une des conditions au succès pour réduire la pollution de l'air et les nuisances sonores dans notre agglomération.
Concrètement sur BLV, qui n'était pas dans la discussion de départ, j'ai négocié et obtenu 6,1 millions d'euros pour un programme de travaux dont le contenu précis reste à élaborer, mais qui comprendra :
- des ouvrages de protection contre la pollution de l'air et les nuisances sonores ;
- la restructuration de la passerelle qui permet de relier la ville ancienne à Girodet, en
surplombant cet ouvrage de lacération qu'est l'autoroute. Comme l'a très justement souligné
Vinci dans son étude préalable, « les nuisances (sonores et atmosphériques) défavorisent (aussi) la réappropriation des espaces situés à proximité de l'autoroute » : notre programme de protection et de franchissement est donc pleinement cohérent avec ces enjeux.
La Commune accepte donc de contribuer à hauteur de 540 000 euros pour ce projet collectif, qu'il nous faut maintenant concrétiser dans les délais les plus courts. La question du délai de réalisation est, vous l'aurez compris, l'enjeu d'aujourd'hui pour nos administrés.
Je pense pouvoir exprimer sur ce point un sentiment favorable car je crois à la solidarité qui nous unit ainsi qu'au professionnalisme du groupe Vinci....".
Une nouvelle étape concrète dans la reconquête de la qualité de vie urbaine qui est la priorité de l'équipe municipale élue en mars 2014 avec à sa tête Marlène Mourier qui conduit sur le terrain une politique de dialogue et de réalisations saluée de façon unanime y compris de la part de ses opposants.