Steve Jurvetson ou les visages du capitalisme qui manquent à la France
Steve Jurvetson, c'est la capital risqueur qui rend des rêves possibles. Ces capitaux risqueurs ont totalement changé l'image des entrepreneurs aux Etats-Unis. Donald Trump est la caricature des entrepreneurs de la "vieille époque". Steve Jurvetson est le symbole du capitalisme moderne.
L'actuelle présidentielle française le montre. En France, l'entreprise n'a toujours pas le cote. François Fillon a réussi l'exploit de rendre inaudible une "parole de droite" après un mandat de "gauche" admis comme un échec catastrophique. Inaudible sauf pour ses passionnés favorables. Mais surtout une perspective non séduisante, non attractive.
Le retour à la case départ de la comptabilité alors que ce devait être l'espace pour le "beau matin". C'est Jean Luc Mélenchon avec son "grand soir" qui fait rêver actuellement. Pourquoi la droite en France bouderait-elle toujours le rêve ? Pourquoi une perspective de pouvoir de droite en France devrait-elle toujours être triste, quasi-punitive ? Et à l'opposé, pourquoi en France la gauche porterait-elle toujours l'espoir même quand elle l'a trahi aussi manifestement ? Pourquoi l'entreprise n'aurait-elle jamais matière à faire vivre l'avancée collective, l'accession à de nouvelles frontières dans des domaines multiples comme la santé ?
Les entrepreneurs français se lamentent sur leur sort. Mais leur responsabilité est lourde. Dans les démocraties modernes, il faut aussi communiquer, chercher à convaincre l'opinion et pas seulement les clients. C'est ce travail de communication que font des entrepreneurs comme Steve Jurvetson. Les salles de leurs conférences sont pleines. Ils assurent le spectacle. Et leur image de marque gagne. Donald Trump pourrait être l'incarnation en 2018 de leur force dans l'opinion en subissant une défaite cuisante lors des élections intermédiaire parce que cette défaite fait désormais partie de leurs objectifs.