Barack Obama donne la fièvre à Montréal
Hier, à Montréal, aucun secteur de la politique de Trump ne trouve grâce aux yeux de Barack Obama. Trois axes ont servi à montrer les contre-sens de Trump. 1) Obama montre que toutes les avancées ont été collectives. Par conséquent, isoler les Etats-Unis c'est passer à côté des avancées qui ne peuvent qu'être collectives. 2) La planète a deux périls : le terrorisme et le réchauffement climatique. 3) Pour bien gouverner, il faut faire vivre les espoirs et pas les peurs. Avec ces trois priorités appuyées sur de nombreux exemples historiques, Barack Obama a dressé un véritable réquisitoire contre les orientations de Trump. Avec de telles interventions, il est désormais établi que Barack Obama s'engagera fortement dans les élections intermédiaires de 2018 qui promettent un choc frontal important.
Chaque fois, Barack Obama a pris le contre-pied des politiques défendues par Donald Trump sans jamais le mentionner. Obama a résumé le dilemme fondamental en parlant d’un choix entre l’espoir et la peur. L’espoir s’arrime selon lui au monde de paix, de prospérité et d’entraide créé après les deux conflits mondiaux et la première moitié du terrible XXe siècle. La peur pousse plutôt vers le repli sur soi, l’isolationnisme, le nationalisme extrême, la xénophobie.
« Nous devons remplacer la peur par l’espoir », a indiqué Barack Obama. « C’est la vision dont nous avons besoin. […] Je dis souvent aux jeunes “Si vous aviez à choisir de renaître n’importe quand dans l’histoire, vous choisiriez maintenant”. C’est une époque extraordinaire, mais trop souvent tenue pour acquise. »
Climat : Barack Obama souligne que de nombreux États américains vont continuer à travailler contre les changements climatiques malgré le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. L’espoir est là. Il affirme qu’une économie plus verte crée des emplois et des bons, alors qu’une propagande hostile insiste davantage sur les pertes d’emplois dans certains secteurs désuets.
Puis après sa conférence, Barack Obama est allé diner avec Justin Trudeau. Une visite qui a donné la fièvre à Montréal.