Cercle du Sud Grenoblois : premières propositions très novatrices en faveur de l'environnement local

Hier, les deux co-Présidents du Cercle du Sud Grenoblois ont présenté leurs premières propositions en faveur de l'environnement local. Aline Kozma et Claude Soullier expriment des propositions fortes au moment de la rentrée.

Le Gua : le tichodrome.

Ces propositions fortes sont les suivantes :

"... 1) faire de la zone de captage de l'eau à Rochefort un sanctuaire naturel à vocation pédagogique nationale pour les personnes âgées de 7 à 77 ans.

Ce projet repose notamment sur les initiatives concrètes suivantes :
- création d’une mascotte : le castor (très présent dans la zone) qui pourrait servir de « personnalisation animalière » comme guide dans le secteur.
- cette mascotte devenue totem de la zone, sera le fil de vie de nombreuses animations permanentes dont :
- classes d’eau pour les scolaires,
- parcours sportifs pédagogiques avec tables d’orientation dont toutes les données sur les éléments naturels,
- publications pédagogiques en liaison avec les supports locaux,
- lignes de produits permettant de diversifier les recettes,

A partir de cette zone, il s’agit de mettre à profit la diversité des espaces pour concevoir puis faire vivre un sanctuaire naturel pédagogique au centre même d’une agglomération de 500 000 habitants.

Ce projet se situe au cœur de quatre défis de fond :
- Faire partager la connaissance des richesses naturelles à proximité de très grands bassins de vie. Souvent, la nature est éloignée, à l’écart. Là, elle est à la porte immédiate d’une grande agglomération, l’une des 15 plus grandes agglomérations de France.
- Construire des animations qui font vivre ce sanctuaire naturel sous toutes ses formes : captage de l’eau, équilibre de la faune et de la flore, zones de transits pour des oiseaux migrateurs … Il faut montrer que la nature ne peut être réduite à une seule vocation. La nature c’est la vie sous toutes ses formes.
- Célébrer la nature et non pas l’ingénierie humaine : c’est un volet qui nous tient beaucoup à cœur. Il s’agit de sortir du prisme de l’être humain qui « dominerait » la nature. A l’opposé, en la matière, il s’agit de respecter la nature qui fait cadeau de l’une de ses richesses à l’être humain à la condition que celui-ci la respecte et n’anéantisse pas ce « cadeau de la nature » : de l’eau naturellement pure et en quantité.
- Placer la nature au cœur d’activités ludiques, de plaisir. C’est une « culture fun » de l’environnement à l’opposé de la logique « punitive » qui existe parfois.
Ce projet serait unique en France au sujet de la ressource naturelle qui rythme toute la vie quotidienne au même niveau que l’air : l’eau.

2) Engager immédiatement l’étude d’alternatives en eau à partir de la zone de Rochefort à destination de Communes voisines manifestement vouées à connaître des difficultés d’alimentation en eau dans les prochaines années.

3) Que la Métro et la Ville de Grenoble candidatent pour appartenir au réseau international « Women4climate » destiné à mettre en place des initiatives fortes ancrées dans le quotidien en faveur de l’environnement....".

Ces propositions émanent d'une association dont les deux co-présidents montrent par leurs profils personnels toute l'originalité.

Il y a d'abord les qualités qu'ils partagent :

- jeunesse,

- vie professionnelle active à part entière dans la société civile,

- ancrage territorial dans le sud de Grenoble : Jarrie et Brie et Angonnes,

- fortes implications dans le tissu local notamment associatif,
...

Mais il y a aussi des différences. Des différences significatives. Aline Kozma a un ancrage politique plutôt de centre gauche. Elle est l'une des référentes iséroises les plus dynamiques de la structure Ellesmarchent38.

Aline Kozma 13 08 17

Claude Soullier est connu pour un ancrage davantage à Droite.

Claude Soullier 26 07 16

Ces deux ancrages différents montrent la volonté et la capacité à dépasser les "frontières" politiques locales traditionnelles. C'est la première structure de ce type dans l'agglomération grenobloise sous cet angle.

Et d'ailleurs les co-responsables concluent leurs propositions en faisant référence à des structures comparables qui existent à l'international vouées à apporter des réponses concrètes sans "s'inquiéter" des appartenances partisanes. Ils citent : "... L’environnement a besoin de bras pour avancer. Regardons les territoires qui bougent. Ils n’attendent pas « du haut » le mouvement. Ils le vivent à la base. MoveOn.Org, Democracy in Action, London Citizens, Win The Future, Generation Next, The United Slate … : voilà aujourd’hui des associations où s’invente l’avenir. Pourquoi l’avenir s’inventerait-il nécessairement ailleurs et surtout pas à Grenoble ni dans notre agglomération ?
Ici aussi, cet avenir neuf, prometteur, ambitieux collectivement doit être possible !
Il faut certes en parler. Mais bien davantage, il faut surtout agir !
...".

C'est une initiative très novatrice sous cet angle. Une première dans l'agglomération grenobloise !

  • Publié le 28 août 2017

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