Boston : très gros travaux en perspective
Boston et plus largement la Nouvelle Angleterre vont être conduits à tirer les leçons de la catastrophe naturelle des premiers jours de janvier 2018 et tout particulièrement de la hausse des eaux qui a produit des conséquences encore plus redoutables que la seule neige.
C'est dans des circonstances de ce type que chacun peut mieux comprendre la popularité de Charlie Baker. Pendant des années, Boston a eu sa vie quotidienne totalement perturbée par les travaux du Big Dig. L'un des principaux axes routiers voués alors à un changement total. Lorsque Charlie Baker parvient à la fonction de Gouverneur, il retire la candidature de Boston pour les JO 2024. L'argument est double : une pause dans la vie quotidienne soumise pendant plus de 10 ans à des perturbations considérables. Et garder des marges disponibles pour d'autres travaux locaux sans dépenser dans des travaux de prestige.
Et quelques années plus tard, la catastrophe naturelle de janvier montre le bien fondé de cette logique. La hausse des eaux a inondé une partie du quartier des affaires au bout de State Street dont le secteur très réputé du Marriott Long Wharf.
Et dans bon nombre d'autres villes de l'Etat à proximité de ports ou d'eau, il en fut de même. La conjonction de cette inondation avec des froids intenses donc entraînant le gel de l'eau ainsi répandue dans les rues a créé des préjudices considérables bien au-delà des dégâts classiques liés à la seule neige.
Charlie Baker peut donc annoncer des travaux considérables pour protéger ces secteurs. Le Gouverneur le plus populaire des Etats-Unis voit les faits légitimer son choix. Sa popularité devrait connaître une nouvelle hausse, mais est-ce techniquement encore possible à ce niveau ?