Starbucks : Howard Schultz et les paiements alternatifs
En débutant la mise en place à titre expérimental de paiements non numéraires traditionnels, Starbucks joue la carte de l'innovation mais suscite surtout des interrogations sur la volonté de poussée des marqueurs d'innovations au moment où Howard Schultz semble s'engager dans la course présidentielle 2020.
Progressivement, Howard Schultz s'efforce de montrer que sa réussite d'entrepreneur met en relief les valeurs collectives qu'il peut incarner dont l'innovation. Dernièrement, il a mené une campagne concernant la création d'emplois. Aujourd'hui c'est la mise en oeuvre de paiements alternatifs. Mais cette dématérialisation suscite des commentaires très mitigés. Les derniers résultats du Groupe montre qu'il se porte bien avec des fondamentaux solides et en progression.
Starbucks a annoncé mercredi qu'il utiliserait une partie des économies réalisées grâce à la réforme fiscale aux Etats-Unis pour redistribuer plus de 250 millions de dollars (202 millions d'euros) à ses salariés sous forme d'augmentations de salaires, d'octroi d'actions et d'avantages accrus.
Starbucks avait déjà la réputation d'accorder à ses employés, qu'il qualifie de "partenaires", un salaire et des avantages plus généreux que ses concurrents.
"Investir dans nos partenaires a longtemps été notre stratégie, et grâce aux récentes modifications apportées au code fiscal américain, nous sommes en mesure d'accélérer certains investissements importants pour nos partenaires", écrit le directeur général Kevin Johnson dans une lettre adressée aux employés. Les avantages tirés pourraient osciller de 500 à 2 000 euros par salarié.
Howard Schultz défend ainsi la notion "d'entreprise citoyenne" qui pourrait être le créneau de sa campagne pour 2020.