Howard Schultz et la notion d'entreprise libérée
Il faut suivre avec beaucoup d'attention le récit qu'Howard Schultz tente actuellement dans le cadre de la course présidentielle 2020. C'est la promotion de la notion d'entreprise libérée comme si cette "culture" pouvait augurer d'une nouvelle gouvernance publique.
L'entreprise libérée c'est la mise en valeur de 5 principes forts :
1) il faut d'abord penser à l'entreprise avant de penser à soi.
2) En retour, l'entreprise doit reconnaître cette culture en mettant en place des modalités de participation et d'intéressement,
3) Pour garder les talents, c'est la fin des pyramides car la pyramide démobilise la base et bride la réactivité liée à la proximité,
4) C'est la reconnaissance du droit à l'erreur donc l'acceptation de la prise de risques,
5) C'est une organisation différente avec l'initiative reconnue à la base et la mise en oeuvre d'une logique de supports concernant la direction générale. Cette logique de supports doit permettre à la base d'épanouir les initiatives dans une logique de la plus grande proximité avec les attentes du terrain.
Howard Schultz parcourt les universités et les médias pour s'associer à ce pouvoir d'évocation et ensuite proposer le transfert à l'action publique. Ce sera très intéressant d'observer si la méthode de transposition prend. Si c'est oui, Howard Schultz pourra s'inscrire dans le paysage 2020. Si c'est non, la bataille du récit étant perdue, il en sera de même des chances d'Howard Schultz sur le chemin de 2020.