Justin Trudeau à 60 jours d'un rendez-vous international majeur
Dans 60 jours, Justin Trudeau accueillera le G7 au Canada. C'est un rendez-vous capital pour Justin Trudeau. Il va intervenir dans un contexte très particulier.
Le contexte est particulier car il y a actuellement une poussée de protectionnisme. Donald Trump a déclenché ce qui peut passer par une forme de guerre commerciale. Sur le climat, qui devait être initialement le sujet le plus clivant, la situation est très compliquée. Les Etats-Unis peuvent passer de la situation d'accusés à celle ... d'exemple. Le Secrétaire général de l'ONU a indiqué que Les États-Unis sont sur les rails pour atteindre les objectifs fixés par l'accord de Paris sur le climat. «Il y a des espoirs qu'indépendamment de la position du gouvernement, les États-Unis pourraient être en mesure de respecter les engagements pris à Paris en tant que pays», a souligné Antonio Guterres. «Nous avons observé dans les villes, et nous avons vu dans beaucoup d'États, un engagement très fort envers l'accord de Paris, si bien que certains indices vont même dans une meilleure direction que ce qui a été le cas récemment».
Dans le cadre de cet accord, les États-Unis s'étaient engagés, à l'époque de l'administration Obama, à une réduction de 26% à 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 par rapport à 2005. Dans un système fédéral comme les Etats-Unis, cela montre l'immense champ d'actions qui est celui des Etats et des Villes. Une réalité de nature à beaucoup "équilibrer" les décisions du Gouvernement fédéral. Au même moment, le Canada s'éloigne des objectifs.
Le dernier G7 avait été marqué par l'arrivée d'Emmanuel Macron sur la scène internationale. Justin Trudeau avait été quelque peu marginalisé. Il doit reconquérir cette place de "jeune référent" pour incarner "l'autre Démocratie". Une démocratie apaisée, différente des coups de forces de Donald Trump. Justin Trudeau avait comme volonté initiale d'être l'héritier de Barack Obama. Ces derniers mois, il parait à la peine. Le sommet du G7 est donc celui du "second souffle". Un rendez-vous de première importance pour le leader de la démocratie du Canada.