Selon CNBC, Tom Steyer songerait sérieusement à 2020
Dans toute période pré-électorale américaine, trois marqueurs sont à surveiller. 1) Si l'intéressé ne prend pas une position expresse qui exclut totalement l'hypothèse de candidature que le changement de position deviendrait incompréhensible. 2) L'organisation logistique : qui le candidat potentiel recrute ou pas. 3) Les fonds à mobiliser : le candidat dispose-t-il des fonds pour les premières campagnes ?
Pour Tom Steyer, la question 3 ne se pose pas. A la différence des autres campagnes où il contribue pour des millions de dollars pour d'autres candidats, il peut mobiliser ses fonds pour ... lui-même.
La question 1 montre que Tom Steyer a pris toutes les précautions oratoires possibles. Il évolue dans les nuances. Ce qui est le signe qu'il n'excluait pas totalement toute candidature. De cette position de base, il est passé à l'expression du "possible". Il faut donc surveiller l'organisation logistique (point 2 ci-dessus). Avec sa récente opération pour l'impeachment de Trump, il s'est constitué un fichier estimé à près de 6 millions de citoyens. Ce qui est important et permet de toucher le coeur de l'électorat Démocrate mobilisé par la "cause anti-Trump". Puis il aurait mandaté une société de sondages pour bien décanter les priorités électorales. Ses collaborateurs se positionnent de façon de plus en plus offensive comme Aleigha Cavalier, la directrice de communication de NextGenAmerica.
A la longue, beaucoup de marqueurs passent ainsi au ... vert. Ce d'autant plus que l'intéressé entend se mobiliser pour la cause de l'environnement qui lui tient à coeur depuis si longtemps. C'est donc un volet à surveiller de près et qui devrait être clarifié au cours du 1er trimestre 2019 au plus tard.