Gary Hart et la permanence du créneau de la preuve par le neuf
Depuis 1960, chaque présidentielle vit la permanence du créneau de la preuve par le neuf. JFK, Carter, Clinton, Obama, Trump ... ont été les exemples les plus illustres de candidatures présidentielles soudaines, quasi imprévisibles mais victorieuses.
Gary Hart a montré en 1984 mais surtout en 1988 la force du style pour faire vivre le neuf. Une présidentielle qui vaut référence. Un candidat inconnu sur le plan fédéral, Sénateur du Colorado, bouleverse la présidentielle. En 1988, en l'absence d'une faute majeure disqualifiante sur sa vie privée, il aurait très probablement gagné. Que disait-il ? Il faut du neuf. Et c'était tout le message : du neuf. Et tout son style était dominé par la référence Kennedy. Faire du neuf avec le ... passé.
Le créneau existe toujours. C'est un créneau permanent lors d'une présidentielle américaine : le fresh man. Pour le moment personne ne l'occupe pour de bon. Et pourtant pour des raisons d'état civil, ce créneau est encore plus manifeste que jamais face à des candidat de 70 ans.