Grenoble Sud Agglo : une rentrée scolaire sous tensions
La rentrée scolaire 2019 ne restera pas dans les annales des bons souvenirs des rentrées scolaires dans le sud de l'agglomération grenobloise.
5 tensions particulière suscitent des mécontentements sérieux..
1) L’inégalité des scolaires dans le périmètre de la Métropole face aux transports collectifs. La discrimination entre des familles qui payent les TC pour des montants très élevés et celles pour lesquelles la gratuité est devenue la règle est une situation de moins en moins acceptée.
2) La non publication de toutes les données concernant les capacités d’accueils des équipements publics couvrant les âges de la petite enfance à la sortie des lycées. C’est une transparence jugée indispensable pour apprécier la qualité des accueils, de l’adaptation des équipements publics actuels aux évolutions démographiques et des défis à venir face à des considérables progressions démographiques potentielles brutales liées au PLUi. En cette période d’information numérique, ces données publiques devraient être disponibles sur une rubrique dédiée du site Internet de la Métro. Cette défaillance alimente les pires rumeurs.
3) L'opacité sur la cohérence de la nouvelle grille des horaires des Transports Collectifs (TC) sur le sud de l’agglomération grenobloise privant les familles d’une visibilité sécurisée sur la durée réelle des trajets à destination des lycées de la ville-centre.
4) La non publication du calendrier détaillé des travaux sur l’A 480 ainsi que sur l’échangeur du Rondeau Echirolles ainsi que les voies de contournement alors mises en œuvre. Les délais des trajets deviennent de plus en plus aléatoires avec des retards de plus en plus nombreux et conséquents.
5) La non publication par le Conseil Régional Auvergne Rhône Alpes de l’actualisation de sa programmation des « lycées du futur » afin de disposer de toutes les informations sur l’échéancier du Lycée du Sud Agglo (dit Lycée de la Vallée de la Gresse) qui a connu ces dernières décennies des cycles pour le moins erratiques d’inscription et de désinscription des investissements régionaux.
Tous ces sujets très concrets liés à la vie quotidienne donnent naissance à des mécontentements vifs.