Tom Steyer et l'argent qui n'achète pas la victoire
Tom Steyer est probablement l'un des candidats Démocrates ayant le mieux identifié les défis prioritaires. Il a des moyens financiers personnels considérables. Et pourtant, il ne décolle pas dans les intentions de votes.
Le débat du 15 octobre est peut-être celui de la dernière chance pour lui ? Car l’argent n’achète pas le succès électoral. Toutes les études sérieuses conduites dans ce domaine montrent, à chaque époque, que les candidats disposant des plus gros moyens matériels n’emportaient pas automatiquement la victoire.
La vraie question n’est pas tant de savoir si l’argent joue un rôle décisif lors d’une élection mais pourquoi il n’a pas été un facteur déterminant ?
Sous ce volet apparaissent deux constats :
- l’argent est soumis à la loi des rendements décroissants. L’électorat se fatigue d’être bombardé d’appels électoraux trop répétés,
- si une vague de rejet du pouvoir en place est forte, aucune cagnotte électorale ne pourra l’endiguer.
Cela peut paraître inquiétant. Mais il est aussi rassurant de constater que ce qui est important c’est d’abord de savoir utiliser l’argent avec habileté et sens tactique plus que d’en avoir un montant inconsidéré à sa disposition.
Tom Steyer risque d'apporter une preuve de plus que l'argent ne permet pas d'acheter la victoire ...