Jim Ratcliffe et le juste prix des passions mystères
C'est une question de fond qui mériterait des études plus approfondies : comment des entrepreneurs richissimes habitués à tout gagner peuvent payer aussi cher le "délice ou la souffrance (?) de perdre" ?
En France, c'est rarissime que l'investissement sportif s'accompagne du succès. A Marseille, des sommes considérables étaient évoquées au sujet de Robert Louis-Dreyfus au point même de donner prise à la longue à des explications pas nécessairement reliées au seul sport. Qu'est ce qui peut expliquer qu'un immobilier bostonien vienne investir dans un club de football comme Marseille relégué pour le mieux en milieu de tableau ?
Et que peut penser Jim Ratcliffe, PDG d'Inéos, quand il voit "son" club de Nice battu par ... Le Mans, modeste club de seconde division ?
Quel peut être le juste prix de "passions mystères" alliées à la défaite ou aux seconds rôles très probables ?
Faut-il y avoir au départ l'illusion de la victoire incontournable grâce à une chance personnelle de la gagne pour chaque initiative lancée ? Ou la simple négligence par comparaison à la fortune accumulée ? Mais alors dans cette seconde hypothèse, pourquoi ce sport et pas des causes plus utiles collectivement : renforcer les actions pour l'environnement ? La santé voire la culture ? Il y a un moment où l'explication échappe à toute logique "sérieuse". Pourtant à ce prix là, les explications pourraient mériter être attentivement recherchées.