Mike Bloomberg et l'absence d'offre claire
L'actuelle primaire permet de dégager quelques enseignements majeurs. 1ère étape indispensable : l’émergence des candidats d’une promesse.
Dans un contexte de vraie transition de mentalité collective qui tend à se recentrer sur les enjeux purement intérieurs, les candidats qui sont parvenus à échapper à la grisaille sont ceux qui se sont associés à une promesse claire et compréhensible de tout un chacun.
La multiplication des informations, l’abondance des supports ...conduisent à un constat simple de communication.
La campagne gagnante est celle qui réunit deux conditions cumulatives :
• d’une part, parvenir à retenir l’attention d’une grande partie des électeurs pour se faire connaître,
• d’autre part, passer un message et un seul : la promesse attachée à la victoire du candidat.
La primaire confirme manifestement que l’élection devient d’abord une élimination. Mike Bloomberg n'a pas trouvé de cible à éliminer sauf les Démocrates radicaux. Cette offre heurte de plein fouet une part considérable des militants Démocrates.
Si bien qu'il devient pour les radicaux, « l’adversaire à éliminer ». Et comme Mike Bloomberg a beaucoup dépensé, il devient aussi le candidat de l'argent et cette image n'a jamais été populaire chez les Démocrates.