Municipales 2020 : la bataille pour l'annulation du scrutin du 15 mars est engagée

François Bayrou ce matin sur BFM TV a lancé le coup d'envoi devant l'opinion de la bataille pour l'annulation du scrutin du 15 mars 2020. Avant lui, un communiqué de presse du Conseil Constitutionnel en date du 13 mars méritait l'attention.

QPC CC

Pour rappel, il faut revenir sur les heures qui ont précédé l'allocution d’Emmanuel Macron le jeudi 12 mars 2020 à 20 heures : ce jour là, vers 16 heures, les premières informations fuitent : Emmanuel Macron va annoncer le report des municipales. Plus on avance vers l’heure de l’intervention du Président, plus cette information semble se confirmer. Mais à 20 heures, surprise, le 1er tour est maintenu au 15 mars avec les conséquences que chacun perçoit désormais : contestations dans un pourcentage très élevé de Communes face à l’abstention nationale record, QPC sur l’égalité devant le suffrage universel direct, cas de Covid-19 très probablement contractés lors d’opérations de votes … Dans les heures qui ont suivi l’annonce du Président, l’interprétation officielle a été : “Emmanuel Macron souhaitait le consensus sur cette décision. Il n’a pas été obtenu faute des positions de Gérard Larcher, Bruno Retailleau et Laurent Fabius”.

Et faute de consensus sur le report, Emmanuel Macron aurait maintenu le 1er tour. La visibilité précise sur ces heures, donc la visibilité sur la responsabilité politique du choix, serait particulièrement utile dans les circonstances actuelles. Dès le 13 mars, le Conseil Constitutionnel a publié un important communiqué de presse.

Et désormais, c'est François Bayrou qui met en cause l'opposition face à l'opinion. Au moment où l'organisation des seconds tours s'annonce très aléatoire. Et que l'organisation des premiers tours suscite la contestation sur les élus. Il est de plus en plus question d'une ré-organisation du tout en mars 2021... ?

  • Publié le 1 avril 2020

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