Mark Warner et l'enjeu des réseaux sociaux
Avec la présidentielle américaine comme avec le drame en France, les réseaux sociaux deviennent très exposé à de nombreuses critiques. Aux Etats-Unis, Mark Warner a été l'un des premiers à poser des questions sur ce nouveau circuit d'informations.
Tout dernièrement, en France, dans le JDD, Nick Clegg évoquait 120 000 publications bloquées dans le cadre de la présidentielle américaine sur Facebook et Instagram. 2 millions de publicités bloquées. 35 000 collaborateurs chargés de surveiller la sécurité des plateformes.
Mais la vraie question de fond : en dehors de messages à l'illégalité caractérisée, à quel titre ces réseaux peuvent-ils devenir les maîtres du vrai et du faux ?
La liberté d'expression ne peut avoir pour seul rempart DURABLE que la conscience individuelle des citoyens : acceptent-ils de cautionner de telles méthodes ou les sanctionnent-ils ? Tout le reste n'est que la fièvre d'un moment. Parce que l'interdiction sera contournée. Interdire l'anonymat sur les réseaux sociaux mais comment interdire la rumeur du bouche à oreille ? Impossible.
C'est aux citoyens de savoir la démocratie qu'ils souhaitent. Et de la défendre par leurs votes. Et la magie de la démocratie c'est que, par la juste loi du nombre, les citoyens ont bien la démocratie qu'ils souhaitent et qu'ils méritent. C'est quand même un progrès qu'il en soit ainsi même si des valeurs ne sont pas respectées comme il serait souhaitable qu'elles le soient.