Départementales 2021 : Delphine Timsit, Lydie Gonzalez, Joëlle Hours, Amélie Girerd, Martine Faïta : de l'oxygène pour l'Isère
A J - 36 du 1er tour des élections départementales, dans l'Isère, 5 femmes donnent un terrible coup de neuf à une vie politique départementale souvent très monotone : Delphine Timsit, Lydie Gonzalez, Joëlle Hours, Amélie Girerd et Martine Faïta. 5 femmes qui sont passées à l'action dans des cantons clefs et qui, sur le terrain , marquent l'actuel début des campagnes électorales.
Delphine Timsit est enseignante. Elle est candidate sur le Canton de Le Pont de Claix. Elle fait équipe avec Claude Soullier, Maire de Brié-et-Angonnes. Cette équipe de membres de la société civile (bénéficiant notamment du soutien de LREM) a entièrement investi le terrain. Ils sont partout. Et surtout, ils communiquent sur des propositions concrètes, précises liées à la vie quotidienne dans ce canton du sud de l'agglomération grenobloise. Claude Soullier est le seul Maire à être candidat dans cette élection, ce qui lui donne une forte connaissance des enjeux du terrain. Ils vont au coeur des sujets locaux comme le sujet des collèges. Et ils sont sympas, faciles au dialogue sur le terrain.
Lydie Gonzalez appartient aussi à cette équipe. Elle a publié sur le site Internet du Dauphiné Libéré une tribune qui explique les raisons de sa candidature : un texte qui est en rupture totale avec la langue de bois des politiques et qui mérite l'attention.
C'est un canton où cette équipe est en train de changer la donne face à une gauche très divisée et un ticket de la majorité départementale sortante pour le moins atypique puisqu'une élue de cette majorité fait équipe avec un ex vice-président PS de la métropole, 3 ème adjoint à un maire PS (Commune de Jarrie) qui est un pilier de l'exécutif métropolitain.
Joëlle Hours est candidate sur le Canton de Meylan. Professeur agrégée à l'Université de Grenoble, elle fut Maire de Meylan. Elle fait équipe avec Franck Benhamou qui est l'un des avocats les plus réputés du Barreau de Grenoble. Avocat depuis 1992, sa notoriété comme son sérieux au sein de l'agglomération grenobloise sont des atouts incontestables pour cette équipe.
Amélie Girerd est candidate sur le canton de Tullins. Avec André Vallini, leur victoire fait peu de doute. Mais Amélie Girerd incarne surtout un visage prometteur de la "gauche modérée" capable de dessiner des contours nouveaux d'une éventuelle majorité politique "introuvable". Ce d'autant plus qu'elle pourrait alors compter avec l'aide efficace d'André Vallini, ex Président du Conseil Général de l'Isère de 2001 à 2015. Il faut noter "l'originalité" du Département de l'Isère : aucune femmes n'a occupé un poste de première responsabilité à la Présidence du conseil départemental, à la présidence de la métropole comme à la mairie de Grenoble et ce depuis toute l'histoire de chacune de ces 3 institutions.
Martine Faïta, Maire de Pont Evêque (Nord Isère), c'est le volet énergie d'une battante. Vienne 1 est le probable seul canton de la majorité départementale sortante peut espérer probablement gagner. Là où en face, elle peut craindre de perdre probablement 3 cantons, donc la majorité au niveau du département. Sur Vienne, Thierry Kovacs a considérablement accru son influence. Il est en mesure de compter sur deux cantons de droite là où sur Vienne 1 Erwann Binet incarnait l'ultime îlot PS dans le Nord Isère où l'un des marqueurs sera par ailleurs de constater jusqu'où peut monter le vote RN à un an de la présidentielle.
Avec le dynamisme et les convictions affirmées de ces femmes, la vie politique iséroise prend des couleurs qu'elle avait perdues depuis quelques années.