jusqu'où peut aller la fracture entre la France périphérique et les villes-centres ?
Jusqu'où ira la fracture entre les villes - centres des grandes agglomérations et le secteur péri-urbain : dimanche, 4 législatives partielles ont eu lieu : dans le Pas de Calais, à Paris, en Indre et Loire et dans l'Oise. 3 constats : 1) Sérieux et grave problème de participation à un point inédit : de 15 à 20 % de participation. Bref, une démocratie sans les … citoyens ! 2) A Paris, les trois composantes de gauche font 64 % en cumulé : PS : 25 %, LFI : 21 %, EELV : 18 %.
A ce niveau ce n'est plus le jugement sur un bilan d'actions qui compte. C'est la sociologie d'une ville qui crée la vague qui emporte tout sur son passage dont les appréciations objectives sur un bilan concret d'actions. 3) Cette logique affinitaire du scrutin crée des fractures profondes mises en évidence aux Etats-Unis de longue date.
Le “qui se ressemble s'assemble” clive les territoires et creuse les fossés. La sociologie des villes - centres a beaucoup évolué (Grenoble, Lyon, Annecy, Chambéry …). Progressivement, par des fractures sociologiques profondes, elles deviennent des bastions où la fiction de l'élection se heurte rapidement au mur des réalités sociologiques qui sont déterminantes laissant au bord de la route des passifs objectifs manifestes de bilans.
Une situation peu connue à ce point par le passé et qui ne peut que prendre de l'ampleur à plus forte raison si la mobilisation devient à sens unique pour l'une ou l'autre des composantes d'une collectivité.