Isère : dans l'agglomération grenobloise, est-ce la fin des villages ?
A quoi tient cette acceptation de la disparition des villages dans l'agglomération grenobloise ? Dans de nombreuses autres agglomérations françaises, la diversité des Communes est une priorité et cette priorité passe par le respect des identités des villages. Pourquoi ce n'est pas le cas ici ? Par mimétisme ? Par volonté d'augmenter les indemnités des élus proportionnelles à la démographie d'une Commune ? Par ego considérant que plus une Commune compte d'habitants plus les élus deviendraient “importants” ? Fondamentalement, les facteurs essentiels semblent autres. 4 facteurs locaux : 1) Les nouveaux habitants ne cherchent pas à connaitre l'histoire d'un village : c'est un temps de passage entre divorces et mutations professionnelles. Comment respecter ce que l'on ne connait pas ?
2) L'identité de village est donc peu défendue. 3) L'identité de village est aussi peu valorisée alors même qu'elle devrait incarner la dimension humaine de l'urbanisme, la sécurité, la participation citoyenne … 4) Mais surtout s'est installée une mentalité du fatalisme de l'urbain qui a vocation à tout grignoter. Varces en est une caricature sur son côté Ouest. En 10 ans, la Giraudière est devenue La Ridelet bis, voire même en plus dense.
Pour le moment, pour s'en tenir au sud de l'agglo et non pas sur toute l'agglo faute de connaissances détaillées de la part de notre équipe, une municipalité défend avec conviction “l'esprit village” : Claude Soullier et Brié et Angonnes.
C'est une comparaison qui va mériter l'attention dans deux ou trois ans sur l'attractivité des territoires et le prix du foncier à bâtir ou de l'immobilier à revendre.