Boris Johnson et les fortes personnalités devenues ... répulsives
Aux Etats-Unis, la présidentielle 2024 prend corps progressivement. 2 phénomènes intéressants : 1) Chez les Démocrates, l'idée que l'après Biden doit être traité. Il apparait fatigué, usé, incapable de faire vivre un rebond après la probable défaite de novembre 2022. Et 2) chez les Républicains, la personnalité même de Trump ne peut-elle pas compromettre la victoire ?
La Virginie a ouvert un espace à une nouvelle approche : les idées de Trump sans la personnalité de Trump. Et dans la foulée, trouver un ticket avec une femme qui réconcilie les Républicains avec l'électorat féminin. C'est une logique nouvelle : éviter les profils avec une forte cote de défavorabilité ! Il ne s'agit plus tant d'identifier qui cumule les POUR mais surtout qui évite les CONTRE. Une nouvelle donne.
Boris Johnson est l"incarnation de cette évolution. Il a fait des campagnes géniales cassant les codes. Mais dans la gouvernance, son tempérament est devenu son ennemi. Il manquait des scandales pour l'emporter. Ils sont arrivés. C'est fait.
Comme pour Trump, le tempérament qui fait gagner la campagne électorale fait perdre l'actif du bilan une fois parvenu au pouvoir.