Elon Musk : Twitter ou l'économie au temps de la démocratie d'opinion
Est-il aujourd'hui possible pour une marque de progresser sans avoir l'opinion avec elle ? NON. Et qui constitue la marque ? De nombreux facteurs dont le profil du PDG d'une société. Elon Musk ne s'y trompe pas dans la confrontation avec Twitter. Il joue l'opinion. Que dit-il ? : « Si Twitter fournit simplement sa méthode d’échantillonnage de 100 comptes et la manière dont ils sont avérés réels, l’accord devrait se poursuivre selon les conditions d’origine. Cependant, s’il s’avère que leurs déclarations auprès de la SEC (régulateur boursier américain) sont matériellement fausses, cela ne pourra pas être le cas ». Il ajoute : « Je mets au défi Parag Agrawal (directeur général de Twitter) de débattre publiquement du pourcentage de faux comptes sur Twitter. Laissons-le prouver au public que Twitter a moins de 5 % d’usagers quotidiens faux ou indésirables ».
Le procès doit s’ouvrir le 17 octobre devant la Delaware Court of Chancery et durer cinq jours. Elon Musk sait que l'économie moderne doit compter avec la démocratie d'opinion. Il ne peut pas se permettre que sa propre image de marque altère ses sociétés. C'est l'une des leçons essentielles d'Uber.
C'est un volet trop sous-estimé en France par des entrepreneurs qui sont toujours dans la culture de l'ancien siècle à quelques exceptions près. Si bien qu'en France l'entreprise manque d'avocats pour séduire l'opinion.C'est un manque aux effets multiples considérables quand les opposants à l'entreprise libérale sont de plus en plus présents et offensifs.