Sénatoriales en Isère : que reste-t-il de la liberté des élus locaux ?
Sénatoriales en Isère : que reste-t-il de la liberté des élus locaux ? Les dernières heures de la campagne sénatoriale posent des questions de fond devant des faits. La hiérarchie du PS local prononce une interdiction d'appartenance à la tête de liste JY Brenier dans le choix ultérieur de son groupe en cas d'élection.
Une élue municipale de la Côte St André (Frédérique Point) fait l'objet de pressions manifestement très fortes lorsqu'elle annonce être candidate sur la liste de Gérard Dezempte. Une situation irréelle d'autant plus que localement les amitiés solides durables entre son papa, Maurice Point, et Gérard Dezempte étaient de notoriété publique entre ces deux gaullistes. Maurice Point décédé tout dernièrement après le décès de son épouse pouvait mériter davantage de respect pour sa fille après avoir connu des décennies d'engagement public exemplaire.
Quant à elle, la tête de liste LFI menace des élus en remettant en cause la Nupes supposée être le cadre incontournable de l'union d'une gauche passée sous l'emprise des LFI. La vie publique locale est-elle désormais enrégimentée à ce point ? En principe, la vie publique locale devrait être un espace de liberté, de tolérance, de débats dans la sérénité. Pourquoi cette mentalité d'interdictions, de menaces, de diktats … Par leurs votes, les élus locaux vont-ils cautionner cette culture ? Un enseignement instructif le 24 septembre au soir