Christophe Ferrari, Cosmocité et le poids des symboles
Christophe Ferrari, Cosmocité et le poids des symboles : hier, par sa localisation, Cosmocité est un symbole fort dans l'histoire de la gauche de Pont de Claix. Christophe Ferrari avant d'être élu Maire de Le Pont de Claix en 2008 a connu deux mandats dans la dissidence des municipalités communistes : 1995 sous Michel Couëtoux, 2001 sous Michel Blonde. Michel Couëtoux était un communiste très “orthodoxe” à la différence de son collègue Maire de Vizille, Alfred Gryelec, alors “rénovateur”. Michel Couëtoux présidait l'association France - RDA, c'est significatif !
Christophe Ferrari, alors Conseiller municipal de Le Pont de Claix, était avec Mme Guiguet l'opposant interne au PCF et tout particulièrement au sein du SIM Jean Wiener, bastion du PCF par l'union entre Le Pont de Claix et Echirolles. Il avait pris cette responsabilité quand Joël Chapron avait renoncé préférant tenter sa chance sur la Commune voisine de Claix. A cette époque, l'un des soutiens locaux inattendus est le Conseiller Général société civile Denis Bonzy qui avait créé la surprise en sortant Michel Couëtoux de sa fonction de Conseiller Général.
La droite locale va d'ailleurs apporter son soutien à Christophe Ferrari lors des municipales de 2008. Inaugurer un bel équipement comme Cosmocité dans le voisinage immédiat du SIM Jean Wiener, c'est un symbole particulier. Le SIM Jean Wiener incarnait le bastion communiste avec le lien supposé irréversible entre Le Pont de Claix et Echirolles, autre bastion alors du PCF dans l'agglomération grenobloise. Avec sa lutte frontale avec Eric Piolle, Christophe Ferrari incarne finalement aujourd'hui une gauche jamais apaisée dans ses rapports internes.
Cet enfant de La Mure, qui a pris goût à la politique en écoutant son grand-père lui lire les informations locales dans le Dauphiné Libéré, est titulaire d'un doctorat en chimie. C'est un universitaire qui a une approche très différente du dogmatisme implacable de certains LFI qui font régner l'ordre thématique dans la municipalité grenobloise.
C'est le profil de l'élu PS sympa, tolérant qui fait défaut à cette formation politique dans de nombreuses autres localités de l'agglomération grenobloise.