Le Pont de Claix (Isère) : quel devenir pour le pôle chimique (Vencorex) ?
Le presse économique évoque les "soucis" de Vencorex. C'est un enjeu majeur pour les territoires du sud grenoblois. La plateforme chimique fait partie de l'histoire du sud de l'agglomération grenobloise. Elle a été pendant des décennies le 1er employeur de ce territoire.
Denis Bonzy, qui a été pendant 12 ans Conseiller Général de ce canton a une expression claire à ce jour sur son site Internet : "Le Pont de Claix et la chimie, c'est une longue histoire. Progil a été pendant des décennies le 1 er employeur du sud de l'agglomération grenobloise et de très loin. Progil a pu représenter en emplois locaux directs et indirects près de 3 000 emplois. A titre personnel, mon père a travaillé à Progil. Le père de mon épouse également. Le frère de mon père a travaillé à Progil. Quand comme Président du CA de l'agence de l'eau RMC ou conseiller général, j'ai soutenu des projets, l'univers de cette entreprise était le mien. J'avais même porté les couleurs de cette entreprise lors des tournois de tennis. Dans un nombre très élevé de familles du sud de l'agglomération grenobloise, l'employeur Progil faisait partie du quotidien. A cette époque, la famille Gillet était l'actionnaire. Puis au début des années 70, elle a cédé à Rhône Poulenc. Puis les restructurations ont accéléré. Aujourd'hui Vencorex Pont de Claix est une filiale d'un actionnaire ... thaïlandais. Aujourd'hui, il faut se faire à l'idée que les 121 hectares de la plateforme chimique sont à l'aube d'une possible fermeture. Il reste 600 emplois sur les 3 000 initiaux. Et l'actionnaire principal est loin des considérations régionales. La mondialisation a frappé. Un pan important de notre histoire industrielle a échappé à une décision nationale. Une réalité triste à considérer.".
Une réalité qui va sans doute beaucoup occuper les prochaines années dans ce secteur dont les élections municipales 2026.